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S’iI est un symbole du génie artistique des peuples amérindiens, particulièrement ceux de la côte nord-ouest du continent nord-américain, ce sont sans aucun doute les mâts totemiques (ou totem). |
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Contrairement à ce qu’on peut croire, les totems n’évoquaient pas une terreur religieuse, mais matérialisaient plutôt l’esprit des ancêtres de ces peuplades. Les thèmes principaux de ces représentations étaient la figuration d’êtres surnaturels: humains, animaux ou monstres mélangeant les deux genres. Les créatures stylisées de ces totems avaient des caractéristiques physiques comme des ailes grandes ouvertes (voir le totem de LONGUYON), un bec crochu, des plumes, des dents énormes, un bec pointu de corbeau ou encore un aileron d’orque. |
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Les nobles indiens se servaient de ces totems pour glorifier leurs ancêtres et leur famille. Les mâts totemiques pouvaient également servir de portique d’entrée d’une hutte ou de piliers de soutien du toit ou bien encore de pierres tombales pour chanter les louanges du défunt. |
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Nous voyons bien l’importance que tiennent ces totems dans la vie des indiens, et le don d’un de ceux-ci à LONGUYON en 1967, donnent plus de solennité à la place où il est installé. C’est un geste que les Longuyonnais n’ont pas oublié. |
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Référence: L’univers de l’indien d’amérique (Flammarion) |