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Jeanne de Remencourt

La Lorraine a son héroïne en la personne de Jeanne d’Arc, de Domrémy. Mais Longuyon a sa propre héroïne, dont le souvenir s’est estompé depuis bien longtemps. Mais la légende locale conserve tout de même l’histoire de notre héroïne.


Jeanne de Remencourt était la fille du gouverneur du château de Mussy, au milieu XVIIème siècle. C’est au cours du siège du château par le gouverneur de Thionville, Monsieur de Marolles, fin juillet 1655, que le premier fait d’armes de Jeanne dévoile son courage. En effet, la garnison du château n’étant pas nombreuse, les assaillants se préparaient à investir la place, lorsqu’un boulet de canon vint faucher Monsieur de Marolles, qui trépassa. Or, c’est Jeanne elle-même qui avait judicieusement pointé le canon sur le gouverneur de Thionville. Sur ce fait, le siège fut levé et la place fut sauvegardé.

Mais c’est sur le deuxième fait d’armes de Jeanne de Remencourt que la légende s’est surtout forgée.

Cette année-là, en 1663, Jeanne, qui chevauchait telle une amazone, fut sauvé d’une violente chute par un jeune officier, prénommé Waltrin, qui évoluait sous la bannière du père de Jeanne. La reconnaissance se transforma rapidement en amour pour les tourtereaux. Ils s’apprêtèrent bientôt à fêter leurs fiançailles, qui, malheureusement fut gâcher par l’arrivée des troupes de Monsieur de Créquy, qui voulaient investir le château de Mussy. Par jalousie envers Jeanne et Waltrin, le secrétaire de Monsieur de Remencourt, donna traiteusement l’accès du château aux assiégeants, par un souterrain secret. La bataille fut terrible dans la cour du château. Monsieur de Remencourt et Waltrin périrent. Mais les vainqueurs clamaient un peu prématurément leur victoire quand, en haut de la tour qui contenait toute la poudre à canon du château, apparut soudain Jeanne, tenant d'une main l'étendard de la Lorraine et de l'autre une torche allumée. Les soldats de Monsieur de Créquy se mirent alors a trembler, car ils eurent vite compris la suite des évènements. Ils essayèrent de se sauver, mais la mèche était déjà allumée et la terre tout entière s'ouvrit sous leurs pieds, dans une explosion fantastique qui engloutit tous les belligérants.


Du château de Mussy, il ne restait plus que des ruines fumantes, et les restes sanglants des assaillants et des assiégés anéantis. De Jeanne de Remencourt, rien, jamais, ne fut retrouvé.


La légende locale raconte que, certaines nuits de l'année,  Jeanne, auréolée, se promène sur les ruines de Mussy, vêtue de sa robe de fiancée.